Créatif, vraiment?

Un voyage dans ma vie

Un site créé par Eric Wayaffe

Créatif, vraiment?

J’ ai toujours eu l’ esprit qui vagabondait, une oreille qui écoute ce qu’ on me dit, parfois même seulement une demi oreille, et une autre pour écouter mon imagination.
Si je fais un retour lointain dans le temps, j’ ai toujours eu besoin de construire des choses, cela a commencé par de simples maquettes, pour se terminer par un superbe voilier radio commandé sur lequel il y avait toujours l’ une ou l’ autre réparation à faire.
Dans le magasin de mon père, plus précisément dans l’ arrière boutique, traînaient toutes sortes d’ outils destinés au travail du cuir. J’ ai appris à m’ en servir, maladroitement d’ abord, je n’ étais encore qu’ un enfant, mais, adolescent, j’ arrivais à me débrouiller.
Il y avait surtout une pièce, au dernier étage de la maison, peuplée d’ objets qui attisaient toutes les curiosités: des machines à coudre. Pas la machine de la mère de famille ou de la couturière professionnelle, mais celles qui portaient le nom de « sellier », de puissantes machines capables de passer dans tous les cuirs. Et une petite entièrement manuelle, ou plus exactement, avec un pédalier.

Plus tard, j’ ai entamé des études d’ ingénieur civil pour apprendre comment fonctionnaient les choses: j’ étais plus intéressé par l’ idée de pouvoir me servir de mon savoir pour créer des choses (ne me demandez pas « quoi? », je n’ en sais rien, mais la vie en a décidé autrement.

Un photographe

Après bien des tribulations, j’ ai fini par faire de ma passion pour la photographie mon métier.
Cela m’ a permis de faire des rencontres parfois étonnantes, de voyager dans le temps, de passer deux ans sur une île pas si déserte que cela, … .

La photographie est, depuis plus de trente ans, le fil conducteur de ma vie. Il m’ est arrivé de la mettre momentanément de côté, mais, toujours, elle trouvait une occasion de se rappeler à moi.
Entre autres choses, je me suis formé à WordPress, mais comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ ai réappris à coder, façon WordPress. Mon objectif était de me créer un site qui correspondait à mes besoins de photographe. Et, au passage, j’ ai joué au helpdesk pour d’ autres photographes moins doués que moi avec l’ informatique. WordPress m’ également amené à voyager, mêlant photos, meetings et rencontres. Je me souviens encore d’ une très longue soirée en bord de Saône, autour d’ une table garnie de bouteilles de provenances diverses, en fonction de l’ origine des participants à cette soirée. Nous avions peu dormi avant d’ aller au Worldcamp de Lyon.

Mon appareil photo m’ a également fait découvrir un monde presque imaginaire, un peu comme les nombres du même nom, la reconstitution médiévale, et m’ a mené vers un pratique de l’ escrime que j’ adore: les Arts Martiaux Historiques Européens, les AMHE, pour les intimes. Cela a été le point de départ de deux voyages bien différents: un dans le temps pour photographier tout ce petit monde, un, bien réel, pour découvrir la ville natale de mon maître d’ armes: Valencia, en Espagne.

 

Ombres et Lumières

Un voyage à travers mon imaginaire

Le cuir

Mes aventures lors du travail du cuir

Le travail du cuir

Dans un premier temps, j’ ai vu des gens faire des démonstrations du travail du cuir. Dans un second temps, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer à me promener en ville avec mes armes bien visibles, même si la maréchaussée s’ est montrée plus intéressé par cette étrange pratique et la beauté du travail sur mes épées, que par l’ aspect légal des choses.

Donc, il me fallait un sac.

J’ aurais pu aller dans un magasin de sport et m’ acheter un truc en nylon, mais cela n’ aurait pas mis mes épées en valeur. Il me fallait du cuir. J’ en ai trouvé dans un magasin, ici à Bruxelles, juste assez pour me faire ce sac, une gaine pour la rapière et un couvre masque.
La machine était lancée. Il m’ a fallu cependant un peu plus de deux ans pour trouver une tannerie qui accepte de me vendre des peaux. Une tannerie, pour avoir une qualité et un vaste choix de cuir.
Ce fût fait il y a déjà quelques années:la tannerie Radermecker.
Plusieurs objets sont en fabrication et je ne compte pas m’ arrêter en si bon chemin.
Avec l’ informatisation de la photographie, même si elle ouvre des perspectives intéressante, il me manquait l’ aspect manuel du travail en laboratoire chimique. Le travail du cuir m’ apporte cet aspect à la fois créatif et manuel.

Mon addiction aux épées

Qui n’ a jamais joué au chevalier étant enfant? Un, voire deux bouts de bois et on avait une épée.
Plus sérieusement, mes voyages dans le temps ont fini par me poser un problème de sécurité: comment me défendre alors qu’ ils s’ agit d’ un environnement plutôt guerrier, voire militaire et où les épées se trouvent à chaque coin de tente?
J’ ai fini par trouver la solution et me suis mis à la recherche d’ un maître d’ armes qui, comme moi, vivait dans les deux mondes. Le trouver n’ a pas été facile, mais cela a fini par arriver. Il enseigne une version espagnole de l’ escrime historique, à la rapière ou à l’ épée à deux mains. La Verdadera Destreza.
Et, donc, je me suis acheté une rapière ainsi qu’ une épée deux mains afin de mieux me glisser dans la peau de mon personnage.
Mais si ce genre d’ escrime est très addictive, le plaisir de se battre avec de beaux objets l’ est encore plus. Et incite à en acheter d’ autres, comme une main gauche pour compléter la rapière. Ou un chapeau très grand siècle.
Il m’ a ensuite fallu me refaire une garde robe, histoire de mieux passer inaperçu, ne pas me faire remarquer dans un décor où les vêtements actuels ont une fâcheuse tendance à créer comme une grosse tache visuelle.
Vous l’ aurez compris, le personnage que je suis lorsque je franchis la porte du temps, n’ a plus grand chose à voir avec celui que vous croisez en rue. Je suis un homme du passé, façon grand siècle. Et porte fièrement la rapière, mon épée favorite.

Bruselas Destreza

L’ escrime Historique en version Espagnole

Voir en Noir et Blanc

Mes aventures photographiques en noir et blanc

Mes photos en noir et blanc

Bien avant l’ arrivée de la photographie digitale, la photo noir et blanc formait la base de ma pratique: je connaissais les films du marché et savais les utiliser en fonction de mes besoins.

J’ ai gardé cette habitude de « voir en noir et blanc », ce qui donne à mes photos en couleur un cachet bien particulier.

Ce site vous présente mes séries en noir et blanc, généralement conçues comme telles dès le départ.